Un terrain non limité, construit ou non, s’annonce quelque fois être une source de litige entre voisins. Le problème ? Les limites exactes dudit terrain. Les actes de propriétés semblent souvent assez évasifs sur le sujet. Aussi, effectuer un bornage parait jusqu’ici un des moyens les plus efficaces pour délimiter son terrain. Autant dire que le bornage officiel garantit en effet la propriété d’un tiers. Il est cependant à savoir que seules les propriétés privées sont concernées par le bornage. Quelques conditions sont également à respecter avant de pouvoir demander un bornage afin d’éviter tout autre problème.

Pourquoi effectuer un bornage de son terrain

N’étant pas obligatoire, le bornage d’un terrain est toutefois à envisager en fonction des différents faits qui se présentent. Ce dernier est par exemple à envisager si l’on est en désaccord avec son voisin sur les limites exactes de sa propriété. Un bornage est également requis avant de poser une haie ou un mur, histoire de ne pas piétiner le terrain de son voisin. Quelques autres règles comme la distance minimale à respecter lors d’une création d’ouverture vers le terrain voisin requiert aussi par exemple un bornage. Le fait de vouloir vendre nécessite également une telle action afin rassurer les futurs acquéreurs sur la transparence de l’état dudit terrain.

Privilégier un bornage à l’amiable mais professionnel

Il n’y a pas meilleur moyen de s’entendre sur les limites d’un terrain qu’un bornage à l’amiable. C’est en effet la manière de faire la plus simple mais également la façon la plus économique qui soit. Mais bien qu’il est possible d’effectuer un bornage soit même après entente entre voisins, il est toutefois recommandé de faire appel à un géomètre afin de déterminer les mesures exactes. Ce dernier détermine les lignes séparatives et dresse par la suite un procès-verbal qui n’est plus qu’à appliquer par la suite. Les frais de bornage sont dans ce cas à partager entre les propriétaires qui y trouve chacun du sien.